Le métier de traducteur

Quelques idées reçues sur la traduction…

  • Idée reçue N°1 : Traduire, c’est facile ! Il suffit de bien parler plusieurs langues !

Une excellente maîtrise de la langue source (langue de départ) et de la langue cible (langue vers laquelle on traduit) est bien sûr indispensable dans le métier de traducteur. Mais ce n’est pas suffisant. Il faut se former aux techniques de traduction, afin de ne pas tomber dans les pièges de cet exercice, et d’acquérir les bons réflexes. Ce métier exige rigueur, méthode et sens du détail.

  • Idée reçue N°2 : Si on a besoin de faire traduire rapidement un document, un stagiaire peut tout à fait le faire !

Vous aimez confectionner de bons gâteaux chez vous le weekend ? Très bien, mais cela ne fait pas de vous un chef-pâtissier professionnel… La comparaison peut vous paraître incongrue, mais la traduction et la pâtisserie sont des métier à part entière ! Tout comme vous ne demanderiez pas à votre stagiaire cordon bleu de vous confectionner un buffet de mariage, ne demandez pas à votre stagiaire (même bilingue et doué en langues) de traduire vos documents professionnels.

  • Idée reçue N°3 : Grâce à Google Translate on peut tout traduire gratuitement en quelques clics !

On trouve un peu partout des documents mal traduits : affiches, flyers, brochures publicitaires, fiches-produits, menus de restaurants, emails professionnels, et j’en passe… Une bonne traduction tient compte du contexte et c’est justement ce qui manque à Google Translate, qui traduit chaque mot séparément, puis les juxtapose. Cela donne des résultats drôles, fantasques, inadaptés, et rarement corrects.

  • Idée reçue N°4 : Traducteur et interprète, c’est pareil, non ?

Un traducteur ne traduit qu’à l’écrit, et un interprète traduit à l’oral, et il s’agit là d’un tout autre exercice. L’un ne peut faire le métier de l’autre. Et c’est pourquoi chacune de ces profession possède une formation dédiée, avec des spécialités pour chacune d’entre elles : traduction audiovisuelle, traduction juridique (assermentée) ou traduction littéraire, par exemple.

  • Idée reçue N°5 : Les traducteurs professionnels peuvent traduire dans plusieurs langues.

En général, un traducteur ne traduit que vers sa langue maternelle. S’il possède une excellente connaissance d’une deuxième langue, il pourra également traduire vers celle-ci. Méfiez-vous des traducteurs qui affichent des compétences multilingues, car cela est très rare, et une connaissance passive ou superficielle de la langue ne garantira pas une traduction de qualité.

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